Après son expérience valognaise, Pierre Joachim Langlois installe, en 1812, sa manufacture à Bayeux en y transférant le matériel de l’ancienne fabrique et en mobilisant une partie de son personnel. 

Bayeux n’est pas choisi au hasard. La grande forêt de Balleroy/Cerisy est proche pour alimenter les fours. Le port de Port-en-Bessin, à moins de 10 km, permet l’acheminement par mer du kaolin des Pieux pour lequel Pierre Langlois a acquis les droits d’exploitation. Enfin, Bayeux, au travers sa production dentellière, entretient déjà des relations commerciales étroites avec la capitale. 

C’est une entreprise familiale dans laquelle travaille son épouse, Jeanne-Marie Le Cavelier, et leurs enfants Frédéric, Sophie et Jenny. 

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P.J. Langlois développe différentes innovations qui sont remarquées dans les expositions de Paris. Les célèbres porcelaines aux motifs bleu, rouge et or inspirées des porcelaines extrême-orientales sont produites entre 1820 et 1840. Elles sont signées d’un caducée dans un losange.

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Il diversifie considérablement la production en proposant des produits industriels en porcelaine blanche pour les ménages, les laboratoires et les pharmacies. 

Après sa mort en 1830, sa veuve reprend l’entreprise. Les pièces sont alors signées au pochoir en vert de grand feu « Ve L Bayeux ». En 1849, deux ans après le décès de leur mère, les sœurs Sophie et Jenny, cède l’entreprise à François Gosse. 

D’après Antoine Verney et Ginette Aulombard Morlent 

« La porcelaine de Bayeux, 812-1951 - De la fabrication à la collection », 

Petit journal de l’exposition 2008 © Musée Baron Gérard

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