Les potiers de la Haye-Malherbe
- Roumois
- Dans l’architecture
L’exploitation d’un filon d’argile de qualité du Défend, à Ecrosville, a occupé les artisans puis entrepreneurs de La Haye-Malherbe et, dans une moindre mesure, de Montaure....
...... Comment mesurer l’importance de l’exploitation locale de l’argile ? Il faut savoir que, vers 1870, La Haye-Malherbe et Montaure rassemblaient la moitié des poteries de l’Eure. Et pour cause, en 1868, Louis-Etienne Charpillon dénombrait un tuilier à La Haye-Malherbe mais surtout 31 potiers. La terre était puisée aux Puchaux, de « pucher » qui signifie puiser en Normand. Une rue des Tuiliers existe toujours à La Haye-Malherbe. Vers 1870, il existait une tuilerie montauroise, dont la trace est perdue en 1891. Peut-être s’agit-il de la même tuilerie que le plan terrier situe aux alentours de la rue à la Boudine.
Françoise Guilluy précise le nombre de potiers et tuiliers malherbois : 27 tuiliers-potiers en 1801 ; 44 tuiliers en 1825 dont 3 au Mont-Honnier ; 14 tuiliers en 1891 ; 9 tuiliers en 1901 et 6 tuiliers en 1911.
Une délibération du Conseil municipal de La Haye-Malherbe, datée de 1865, demande des arrêts plus fréquents à la gare car l’industrie locale produit 6 000 tonnes de tuiles, pavés et poteries par an. Elles sont exportées dans les 30 km.
La dernière exploitation de l’argile locale date de 1955 avec la fermeture de la poterie Leroux, près du Deffend.
Extrait de l'article du Blog de Pont de l'Arche à l'occasion de la sortie de l'ouvrage de
Françoise Guilluy "Tuiliers et potiers de l’Eure : La Haye-Malherbe et Montaure".
http://pontdelarche.over-blog.com/2013/10/potiers-et-tuiliers-de-la-hay…
27400 La Haye-Malherbe
France
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