Jacques Jamault, un potier de Ger sous Louis XIV
- Mortainais Domfrontais
Le monde des potiers de Ger est assez bien cerné pour le XIXe siècle. Plusieurs érudits locaux ont transmis des informations sur l’activité et les familles potières de cette époque, dont les plus connues restent les Dumaine, Esneu, Lelièvre, Robbes, Théot ou Véron. Ces patronymes [1] figurent déjà dans les documents les plus anciens concernant les potiers de Ger [2].
Toutefois, des noms plus inattendus surgissent parfois au détour de fonds d’archives. C’est le cas de Jacques Jamault, qui a vécu sous Louis XIV. Son nom de famille ne figure pas dans les listes fournies par les statuts des potiers de Ger, ni pour 1520, ni pour 1558. Pourtant, il a fait partie de ce milieu. Un peu de sa vie se révèle à travers plusieurs documents croisés.
Jacques Jamault, potier de Ger ?
Le point de départ de l’enquête sur Jacques Jamault est la mention de son nom dans des listes de paroissiens de Ger qui paient la taxe sur les roues à pots à la fin du XVIIe siècle, conservées dans le Chartrier de Bourberouge [3]. Jacques Jamault y est mentionné parmi les habitants du village de la Buissonnière qui ont acquitté cette taxe, pour une roue, en 1690 et 1692 [4]. Ce fait le signale comme « potier » ou au moins comme quelqu’un qui fait fabriquer des pots, et suppose qu’il appartient à la confrérie des potiers de Ger, puisque seuls les membres de cette dernière y sont autorisés [5]. Il n’est cité que deux fois sur les six années pour lesquelles il subsiste des listes de contribuables pour le rouage, alors qu’il vit à La Buissonnière pendant toute la période, et au moins jusqu’en 1698 [6]. On peut se demander pourquoi ?
Une des explications possibles se trouve dans les statuts de la confrérie des potiers de Ger dont un des articles stipule que les potiers qui ne cuiraient aucun pot dans l’année doivent verser une redevance de cinq sols [7]. Dans ce cas, en supposant que le document est fiable, il se peut que J. Jamault ait fait le choix d’une activité potière intermittente. Il est vrai que cette activité n’est pas la seule pour les membres de la confrérie : propriétaires de terres, les potiers sont aussi paysans, et l’activité potière elle-même peut les amener vers des métiers complémentaires. Deux documents qui concernent le personnage étudié ici montrent qu’il n’échappait pas à cette règle.
Jacques Jamault, carreleur
Un document rencontré par hasard dans une liasse d’actes du notariat de Rouellé [8], et daté du 21 avril 1687, dévoile un Jacques Jamault fournisseur de pavés, et entrepreneur en carrelage. La lecture du texte est compliquée : le registre est en mauvais état, et il présente des manques en bout de ligne. Néanmoins, on peut comprendre l’essentiel. En voici un extrait :
La suite du document précise que Jacques Jamault a apporté des échantillons des pavés qu’il propose, de deux tailles différentes. Siméon Thébault Choisit les plus grands pour le rez-de-chaussée, les plus petits pour les chambres ; il garde les échantillons, sans doute pour vérifier plus tard la conformité de ceux qui seront posés. Le contrat prévoit que le Sieur de Villebrun fournira le mortier « pour assoir tout le pavvé », et détermine les échéances de l’exécution de la commande : les salles devront être prêtes « dans le quinziesme jour de juin prochain » (1687), et le tout achevé le 1er août. Le prix demandé par Jacques Jamault pour ce travail est de soixante trois livres tournois.
Ce document permet de savoir que Jacques Jamault produit des briques, comme d’autres potiers. Cette activité spécifique ne nécessitant pas de travail au tour à pots, il est permis de se demander si les potiers qui la pratiquent sont soumis au droit de rouage.
Jacques Jamault, transporteur
Plus surprenant a priori est le contrat signé entre Jacques Jamault et Jacques Gauquelin le 18 juin 1691 [12], sans lien apparent avec l’activité potière. Il s’agit d’un engagement à transporter des meules et du plâtre pour le moulin de Chavignolles depuis le port de Caen jusqu’à Bion, près de Mortain..
« Fut présent Jacques Jamault, de la par[oiss]e de Ger, lequ[el] s’est obligé de charoyer deux meulles et un en[- -]t [13] de plastre, ledit plastre pesant mil livres, lesdites meulles avec esclardz [14] scellés à prendre en la ville et sur le quay [en interligne : à Caën] pour mener et rendre à ses frais, périls et risques au moullin de Chavignolle en la parois[se] de Bion, pour m[aîtr]e Jacques Gauquelin, con[seille]r du roy [15], prés[ent. Et] payra pour tout prix aud[it] Jamault pour le cha[roy] et attrait desd[dites] meulles et plastre et frais qu’il [y] conviendra la so[mm]e de cent livres, paya[ble] savoir : cinquante livres dans huitainne, et les autres cinquante livres dans un mois de ce jour. Dans lequel temps d’un mois, led[it] Jamault s’oblige rendre lesd[ites] Meulles et plastre aud[it] lieu de Chavignolle, à painne de tous inthér[ets] et dépendz. Aprouvé en gloze « à Caen » aux présens de M[aître]s Jean Botteau et Nicolas Buffard, huis[sier]s tes[moingt]s. Signé après lecture faite.
Signatures avec paraphe : Gauquelin ; J. Jamault
N. Buffard ; J. Boteau
Barbé ; C. Besnard
Ce document qui ne parle pas de pots ramène pourtant au monde des potiers. L’activité de transport de marchandises est complètement liée au commerce des céramiques produites à Ger, qui étaient exportées et vendues parfois loin de leur lieu de fabrication.
Le fait est souligné par A. Leneveu, instituteur à Ger au début du XXe siècle dans un article qu’il écrit alors que des potiers sont encore en activité dans la commune [16]. Le principe était d’utiliser au mieux les moyens de transport pour les rentabiliser. Leneveu explique par exemple que les potiers ramenaient des chiffons pour les papetiers de la vallée de la Sée. En ce qui concerne le contrat ci-dessus, il est plus que vraisemblable que le voyage de Ger à Caen ne s’est pas fait « à vide », et que la cargaison de J. Jamault à l’aller était constituée de poteries. N’oublions pas que le potier a fait ou fait faire des pots en 1690, année pour laquelle il s’est acquité de la taxe sur les roues à pots. Il peut aussi en transporter pour d’autres fabriquants. Compte tenu du poids de ce qu’il s’est engagé à charoyer au retour, la quantité des marchandises emmenées pouvait être assez importante.
Les deux contrats qui impliquent Jacques Jamault l’inscrivent donc bien dans le monde des potiers de Ger. Il pourrait se faire que plusieurs Jacques Jamault aient vécu à Ger à la fin du XVIIe siècle. Toutefois, la signature qu’il appose au bas des actes permet tout-à-fait de dire qu’il s’agit de la même personne :
Jacques Jamault, paroissien de Ger
Une plongée dans les registres paroissiaux de Ger permet d’en connaître un peu plus sur le personnage. Le contrat par lequel il s’engage à réaliser des travaux de carrelage à Domfront, premier document découvert, donne un précieux renseignement pour commencer l’enquête : Jacques Jamault est dit « fils gille », paroissien de Ger habitant la Buissonnière. L’état-civil ancien fournit un acte de mariage à ce nom, à la date du 23 février 1664 [17]. Les parents de l’époux s’appellent Gilles Jamault et Catherine Galoppin, et il s’allie à Anne Robbes, fille de Clément Robbes et Philippes [18] Calendo. Mais le doute s’installe : le Jacques Jamault qui se marie alors signe d’une croix. Est-il celui que l’on recherche ? Pour s’en assurer, il est nécessaire de poursuivre la quête.
Un document rencontré par hasard permet d’avancer. Il s’agit d’un contrat de mariage de 1686 [19] où on peut reconnaître la signature d’un Jacques Jamault très proche de celles qui figurent sur les deux contrats étudiés :
On peut supposer que le témoin qui porte ce nom est un proche d’une des deux familles concernées par l’acte qu’il contresigne. Il se trouve que le futur marié porte le même patronyme qu’Anne Robbes, l’épouse de « notre » Jacques Jamault : il se prénomme Charles, et c’est un fils de Jean Robbes, lequel est un frère d’Anne Robbes [20]. La conclusion s’impose : le Jacques Jamault qui signe en 1686, 1687 et 1691 est celui qui ne savait pas encore écrire en 1664 quand il s’est marié. Il a donc appris l’art d’écrire à l’âge adulte, après son mariage. Il est témoin du contrat de mariage de son neveu par alliance.
Jacques Jamault et Anne Robbes ont eu plusieurs enfants. Une première fille, Marguerite, naît sept mois après leur mariage, qui est baptisée le 26 septembre 1664. Puis vient Marie, le 16 novembre 1665, dont la marraine est sa grand-mère, Philippe Calendo. Ensuite, ce sont Charlotte et Catherine, respectivement le 7 avril 1667 et le 17 janvier 1669. Cette dernière meurt peu après, le 4 mai de la même année[21]. Les registres paroissiaux de Ger présentent une lacune de dix années, de 1671 à 1680, laps de temps pendant lequel des enfants ont pu naître pour le couple, qui restent dans l’ombre. Toutefois, on sait par leurs actes de décès qu’au moins deux fils sont venus au monde dans la famille au cours de cette période : François, décédé le 30 janvier 1684, « aagé de huit ans ou viron » (donc né en 1675 ou 1676), et Julien, qui meurt à trente ans environ le 18 juin 1700 [22], et qui a vraisemblablement vu le jour en 1670 ou 1671.
Les décès de Jacques Jamault et Anne Robbes n’ont pas été retrouvés dans l’état civil ancien de Ger. Le potier survit à son épouse, sans doute assez longtemps ; Il a même fondé une seconde famille, comme c’était fréquemment le cas dans les sociétés de l’époque moderne. Voici ce que l’on en sait.
Tout d’abord, la seconde famille. Un acte de décès du 5 avril 1693 dans la paroisses de Saint-Clément, voisine de Ger, dit :
« Le cinquiesme du courant [23] a esté inhumée Anne Jamaut, fille de Jacques et de Guillemine Vautier, aux pré[senc]es dudit Jamault et de Jacques Marie, ce qu’ils ont signé. »
La signature n’est pas d’une grande netteté, mais elle reste reconnaissable. Le risque d’homonymie est d’autant plus faible qu’à cette époque la maîtrise de l’écriture est encore peu répandue dans les campagnes : cela permet d’affirmer sans trop de risques que notre Jacques Jamault est bien le père de cette enfant, et donne l’information selon laquelle il a fondé un nouveau foyer. Ajoutons une autre rareté : dans cette région de Normandie à la fin du XVIIe siècle, il est très peu fréquent que les pères soient mentionnés comme témoins dans les actes de décès de leurs enfants. Le lieu de résidence de Jacques Jamault n’est pas précisé. Sa présence signalée lors de l’inhumation de sa fille indique peut-être qu’il n’est pas paroissien de Saint-Clément [24].
Quoiqu’il en soit, cet acte permet de dire qu’Anne Jamault est décédée avant 1693 et même probablement avant 1692. On sait aussi que sa mort survient après 1675 ou 1676, année de la naissance de son fils François. Il n’est pas possible d’être plus précis.
L’acte du mariage de Jacques Jamault et Guillemine Vautier n’a pas été retrouvé, ni à Ger, ni à Saint-Clément. Dans les deux paroisses et à cette époque les lacunes sont nombreuses dans les registres paroissiaux : il est probable que ce document reste introuvable. La nouvelle famille vit à Ger (sans précision du hameau) à la naissance de Michel le 25 décembre 1694 et à celle d’une autre Anne le 30 décembre 1697. Cette dernière meurt à la Buissonnière le 22 avril suivant [25].
Après cette date, on ne trouve plus d’informations sur la famille de Jacques Jamault dans les registres de Ger. Les relevés consultés ne fournissent pas d’indications pour les décès des deux époux. Tout juste sait-on que Charlotte Jamault, fille de Jacques et Anne Robbes, meurt à Ger à la Buissonnière le 7 mars 1731. Sur son acte de décès, son père n’est pas déclaré « défunt ». Si c’est bien le cas, il doit avoir autour de quatre-vingt dix ans. Vivait-il alors avec sa fille ? Rien ne permet de le savoir. Il ne semble pas être mort à Ger. A-t-il vécu la fin de sa vie dans une autre paroisse chez l’un de ses enfants ? Les destins de Marguerite, Marie ou Michel nous sont inconnus. Un jour, peut-être, quelqu’un découvrira des informations nouvelles. Un dernier petit mystère peut être ajouté, qui a toutes les chances de rester non résolu : au début d’octobre 1685, l’acte de baptême d’un enfant illégitime né à Lonlay, paroisse toute proche de la Buissonnière, attribue à « Jacques Jamault » la paternité du garçon [26]. Mais il ne se trouve pas de signature pour confirmer qu’il s’agissait bien de lui !
L’histoire de Jacques Jamault, potier de Ger à la fin du XVIIe siècle, n’est pas des plus originales. Mais elle a le mérite de montrer que tout homme laisse des traces, que le croisement de documents rencontrés dans les archives peut aider à mettre au jour. Sa vie est à l’image de celle des hommes de son temps : sa famille est tout à fait conforme à ce que les études de démographie historique ont démontré pour la Normandie d’autrefois, avec beaucoup d’enfants, dont certains meurent très jeunes, un remariage. Il a été potier parce qu’il appartenait à une famille qui en avait le droit ; son accès à l’écriture est vraisemblablement le signe du besoin qu’il en a eu pour traiter ses affaires, lesquelles supposaient la signature de contrats et des déplacements. Enfin, il semble bien avoir vécu de nombreuses années dans la paroisse de Ger à la Buissonnière, là où il est sans doute né, tout en étant en contact avec d’autres lieux, proches ou plus lointains, au gré de ses activités de potier.
Évelyne Tiercelin / AAPG / février 2024.
[1] À l’exception des Esneu, qui semblent s’installer à Ger (au Placître) au courant du XVIIe siècle.
[2] Notamment la liste fournie pour 1520 dans les Statuts des potiers de Ger, recopiés en 1625. Voir Fajal, Bruno, « Une communauté de potiers normands du XVe au XIXe siècle. Statuts et règlements du centre de Ger (Manche) », Histoire et Sociétés Rurales, n°10, 2e semestre 1998, pp. 239-263.
[3] Chartrier de Bourberouge, [AD 50, 1 Mi 491/16], rubrique n° 715, État annuel des potiers de Ger, vue 498 à 506/683.
[4] Le document fournit une liste par an entre 1690 et 1695. La liste établie pour 1693 précise au début qu’il « a été procédé à faire la taxe des roues à pots sur les particuliers qui auroient faict poter dans la parroisse de Ger en l’année 1693 » (Idem pour 1695).
[5] J. Jamault appartient à une famille déjà présente à la Buissonnière au XVIe siècle, comme l’attestent deux avœux du 18 janvier 1572, consignés dans le Chartrier de Bourberouge [1 Mi 491/12, rubrique n° 405]. Les jamault, probables ancêtres de Jacques, déclarent des terres « contenant droict de poterie et usages ».
[6] Voir les éléments de généalogie le concernant.
[7] Fajal p. 245. C’est un des moyens de contribuer au financement la confrérie.
[8] [AD 61 4E138/7/1]-Rouellé (Orne, France) Archives notariales | 1686-1687, https://www.geneanet.org/registres/view/358454/164
[9] Les manques du texte en fin de ligne sont restitués en italique [entre crochets].
[10] Hésitation à la lecture. Peut-être « pavvé »
[11] Mauger, « Ger et ses poteries », Annuaire de l’enseignement primaire de la Manche, 9e année, 1905, pp. 209-220. Voir p. 212.
[12] [AD 6180/169]-Tinchebray (Orne, France) Archives notariales | 10/1690 – 10/1691, https://www.geneanet.org/registres/view/14520/209
[13] Le mot est peut-être « endut », pour « enduit » ?
[14] Le mot ne se trouve pas dans les dictionnaires d’ancien français ou du parler normand consultés. Il peut avoir appartenu au parler local. Correspond-il à l’œillard, ce trou au centre de la meule qui permet le passage de l’arbre ?
[15] Jacques Gauquelin, Conseiller du Roy est dit « président en l’élection de Mortain » dans l’acte suivant du même registre.
[16] Leneveu A. « Les poteries de Ger il y a un siècle », Bulletin de la société historique et archéologique de l’Orne, T. XLIII, janvier-Avril 1924, p. 162-168.
[17] Acte facilement retrouvé en consultant la base de donnée de l’association G.E.R., merci à eux ! Il se trouve dans les Registres paroissiaux de Ger, 1636, 1657-1667, vue 159/254.
[18] À cette époque, certains prénoms aujourd’hui uniquement masculins pouvaient être portés par des femmes, et inversement. Dans l’acte de mariage de son fils, il est de surcroît écrit avec un « s » final.
[19][ AD61 4E140/37]- Domfront (Orne, France) – Archives notariales (Liasses)| 28/10/1686 - 08/05/1687, https://www.geneanet.org/registres/view/24712/173
[20] Un autre contrat permet d’en attester : c’est le contrat de mariage de Jean Robbes (père de Charles) qui indique le nom de ses parents. [AD61 4E140/19]- Domfront (Orne, France) – Archives notariales (Liasses)| 11/11/1664 – 12/04/1665 https://www.geneanet.org/registres/view/8195/20 ,
[21] Voir les registres paroissiaux de Ger en ligne [AD50, Ger BMS aux dates indiquées]
[22] Ibid. respectivement pour 1684, vue 6/27 et pour 1700, vue 14/27. L’acte de décès de Julien Jamault précise que sa mère Anne Robbes, est défunte à cette date.
[23] L’acte immédiatement précédent donne la date du 5 avril 1693, [AD 50, Saint Clément, BMS, 1669-1699, 5 Mi2181].
[24] Il était alors courant à cette que de jeunes enfants vivent leurs premières années chez une nourrice. Les actes de décès le précisent parfois. Anne est peut-être née à Ger. L’acte n’a pas été retrouvé, pas plus à Ger qu’à Saint-Clément.
[25] Pour ces trois actes voir AD50, Registres paroissiaux de Ger, BMS, respectivement 1694 vue 29/36 ; 1697 vue 19/20 et 1698, vue 14/30.
[26] Registres paroissiaux de Lonlay, [AD61 3NUMECRP232/EDPT36_6 ( 1673-1692 )], vue 103/222. Un arbre généalogique consulté sur internet en cherchant des renseignements sur Jacques Jamault a permis de trouver cet acte. L’auteur de l’arbre a fait une erreur de lecture : Jacques Jamault était signalé comme parrain. L’erreur est compréhensible : l’acte est presque illisible tant l’encre est pâle. Le jour est incertain, peut-être 8 octobre (acte suivant daté du 9).
La Buissonnière
50850 GER
France
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