La poterie existait à Bavent déjà au Moyen Âge utilisant l'argile riche qui donne cette coloration aux pièces en terre cuite.

Les épis de faîtage

A partir de 1856, Pierre Comptet, dont la famille exploite déjà une poterie dans le quartier de Vaucelles à Caen, achète des terrains à Bavent et construit une nouvelle tuilerie bénéficiant d'un outillage moderne.

En 1900, Joseph Filmont achète à son tour des terrains à Bavent et y construit une tuilerie , va acquérir quelques parcelles de la grande bruyère.

La production de tuiles évoluent pour créer des épis de faîtage. Ceux-ci deviennent, à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle, l'ornement nécessaire des manoirs du Pays d’Auge et des maisons balnéaires des stations de la Côte-Fleurie en cours de création : Deauville, Trouville, Houlgate, Villerville,…

En 1903, la poterie est acquise par l'artiste Aimé Jacquier, à qui l'on doit plusieurs œuvres dont une partie du décor de la basilique Notre Dame des Victoires à Paris. Sous son influence démarre la fabrication des décors de jardin – notamment les sujets animaliers.

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Partenaire de la maison Filmont

La poterie de Bavent réalise une grande partie de ses épis avec l’entreprise « Poteries normandes J. Filmont », à Caen. Ce succès continue jusqu'en 1940 mais s'arrête en 1944, lors du Débarquement, quand les bâtiments de la poterie de Bavent sont fortement endommagés lors de bombardements. 

Après la guerre, la production artisanale et artistique ne reprend à Bavent qu'en 1950. 

La Maison Filmont ayant fermée, la poterie de Bavent en rachète la moitié des moules. La poterie crée également ses propres moules et modèles. Aujourd'hui encore, de nouveaux modèles sont fabriqués pour mettre au point et proposer de nouveaux produits.

La famille Kay-Mouat

En 1987, après plusieurs années de changements de propriétaires, la poterie et la tuilerie se séparent. Martine Kay-Mouat, ayant fait son apprentissage à la poterie, décide de racheter les ateliers pour sauver la production des épis de faîtage et la technicité des artisans spécialisés qui travaillent à la réalisation de ces pièces uniques. 

En 1992, Dominique Kay-Mouat, se joint à cet effort pour perpétuer la tradition des épis de faîtage. Le savoir-faire de la poterie est récompensé, en 2007, par l’obtention du label « Entrepise du Patrimoine Vivant ».

D’après le site internet https://www.poterie-bavent.com/notre-histoire-0-5.html

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